LEGISACT | Commissaire / Huissier de justice Gujan-Mestras

Constat en droit de la famille

Le droit de la famille régit des situations particulièrement sensibles : conflits conjugaux, séparation, divorce, exercice de l’autorité parentale, succession, vulnérabilité d’un proche…

Dans ce contexte, il est parfois nécessaire d’apporter une preuve concrète, fiable et indiscutable des faits.

Le constat de Commissaire de justice (anciennement huissier de justice) constitue alors un outil de preuve essentiel, reconnu par les juridictions, pour préserver vos droits et sécuriser vos démarches ou appuyer une procédure.

Chez LEGISACT, nous intervenons rapidement, avec rigueur, discrétion et humanité, pour dresser des constats en droit de la famille, dans le respect des personnes et du cadre légal.

Qu’est-ce qu’un constat en droit de la famille ?

Le constat en matière familiale est un procès-verbal établi par un Commissaire de justice. Il décrit de façon neutre et détaillée des faits observables dans un contexte privé ou familial, sans interprétation ni prise de position.

Ce constat peut notamment porter sur :

  • La présence ou l’absence d’une personne (ex. : remise ou non-présentation d’un enfant),
  • L’état d’un lieu ou de biens mobiliers (ex. : état des lieux d’un logement commun avant le départ d’un conjoint, inventaire des biens meublant un logement après séparation ou décès),
  • Le contenu de messages (SMS, vocaux, courriels, réseaux sociaux),
  • Des comportements ou situations visibles (ex. : départ du domicile conjugal, adultère, encombrement d’un logement…).

Le Commissaire de justice constate uniquement ce qu’il voit, lit ou entend directement, sans chercher à identifier les causes ou à tirer de conclusions juridiques. Ce principe garantit la valeur probatoire et la recevabilité du constat devant un juge.

constat droit de la famille

Dans quels cas demander un constat en matière familiale ?

Le constat en droit de la famille peut être établi dans de nombreuses situations sensibles, où la preuve des faits est essentielle pour faire valoir ses droits. Voici les principaux cas d’intervention :

▸ Non-présentation d’enfant

Lorsque l’un des parents refuse de remettre l’enfant à l’autre, en violation d’un jugement ou d’une convention homologuée, le constat permet de prouver la violation des droits de visite ou d’hébergement et ainsi la carence de l’autre parent. Il constitue une pièce maîtresse dans le cadre d’un dépôt de plainte ou d’une action devant le juge aux affaires familiales.

▸ Abandon du domicile conjugal

En cas de départ unilatéral / non concerté de l’un des époux, le constat permet de constater l’absence du conjoint et la date de l’abandon, ce qui peut avoir un impact dans le cadre d’une procédure de divorce, notamment pour établir la cessation de la vie commune.

▸ Inventaire de mobilier et de biens personnels

Le constat d’inventaire est un outil essentiel pour prévenir les litiges liés à la répartition ou à la disparition de biens. Il peut être demandé :

  • Lors d’une séparation : pour établir qui laisse quoi dans un logement commun, et prévenir toute accusation de vol ou de dégradation.
  • Dans le cadre d’une succession : pour constater la composition exacte d’un patrimoine mobilier (meubles, objets de valeur, collections…), que ce soit avant l’ouverture d’une succession ou après l’accès à un bien indivis.
  • Lors d’un départ précipité ou conflictuel : pour prévenir les tentatives de distraction de biens ou d’enlèvement injustifié de mobilier par l’un des membres de la famille. 

 

💡 En matière successorale, un inventaire détaillé dressé par un Commissaire de justice permet aussi de réduire les frais de succession, en apportant une évaluation objective des biens (notamment lorsque leur valeur est inférieure à l’estimation forfaitaire appliquée par défaut par l’administration fiscale).

▸ Constat de l’état des lieux d’un logement

Dans le cadre d’une séparation, d’un divorce ou d’un décès, il est souvent utile de faire établir un état des lieux détaillé d’un bien immobilier occupé ou détenu en indivision ou en usufruit.

Ce type de constat permet de figer la situation matérielle du logement à un instant précis, dans plusieurs contextes sensibles :

  • Lorsqu’un conjoint ou ex-conjoint demeure seul dans un bien commun ou indivis, et que l’autre souhaite sécuriser juridiquement l’état du logement avant son départ.
  • Lorsqu’un droit temporaire au logement a été accordé par décision judiciaire (ex. : droit d’usage et d’habitation post-séparation, droit au logement du conjoint survivant pendant un an…).
  • Lorsqu’un usufruitier occupe un bien, et que le nu-propriétaire souhaite disposer d’une preuve de l’état initial du logement.
  • Lorsqu’un héritier ou indivisaire a accès au logement avant partage.

 

▸ Constat dans le cadre d’une mise sous tutelle ou curatelle

Avant ou après la mise en place d’un régime de protection juridique, le constat permet de décrire l’environnement de vie d’une personne vulnérable, ou de documenter les conditions de conservation de ses biens. Cela peut sécuriser les démarches devant le juge des tutelles ou servir de référence en cas de contestation.

▸ Constat de messages SMS, réseaux sociaux ou messageries

Les échanges numériques sont devenus des preuves centrales dans les litiges familiaux (menaces, harcèlement, preuves de volonté, accords verbaux, etc.). Le Commissaire de justice peut constater leur contenu sur téléphone, réseaux sociaux ou messageries (SMS, vocaux, WhatsApp, Messenger…), avec toutes les garanties d’authenticité, d’intégrité et de datation.

Pourquoi faire établir un constat en droit de la famille ?

Dans les affaires familiales, la preuve est souvent difficile à rapporter. Témoignages biaisés, émotions fortes, absence de document écrit : les juges apprécient les éléments objectifs et datés, comme les constats. Ceux-ci permettent de préserver vos droits, sans prise de position ni dramatisation.

Ils peuvent être présentés :

  • En justice (divorce, garde d’enfant, successions),
  • Lors d’une médiation ou d’un règlement amiable,
  • Dans le cadre d’un dépôt de plainte ou d’un signalement,
  • Pour appuyer une démarche administrative (mise sous tutelle, retrait de droit parental…).

 

La force du constat réside dans l’impartialité du Commissaire de justice, officier public assermenté, et dans le respect des règles de procédure. Il revêt une valeur probante incontestable.

constat en droit de la famille
constat en droit de la famille

Comment se déroule l’intervention dans le cadre d'un constat en droit de la famille ?

Le Commissaire de justice intervient à la demande d’une des parties, dans le respect des règles d’accès aux lieux (titre de propriété, bail, autorisation de l’occupant ou encore sur ordonnance judiciaire).

L’intervention peut avoir lieu :

  • À domicile, dans un logement occupé ou vide (départ, biens présents ou manquants, état général),
  • Sur la voie publique (par exemple lors d’un refus de remise d’enfant),
  • Au sein de notre Étude, pour constater des messages numériques (SMS, vocaux, WhatsApp, Messenger…).

 

Chez LEGISACT, nous savons que les conflits familiaux sont délicats et parfois douloureux. C’est pourquoi nos constats sont réalisés avec bienveillance, professionnalisme et discrétion, dans le seul but de préserver vos droits.

Legisact carte de compétence territoriale

La compétence territoriale en matière de constat

Notre étude de Commissaires de justice (ex huissier de justice) est compétente en matière de constat pour intervenir sur l’ensemble de la France et plus particulièrement dans les départements suivants : Gironde (33), Charente (16), Dordogne (24), Charente-Maritime (17) Landes (40), Pyrénées-Atlantiques (64) et Lot-et-Garonne (47).

Ainsi, notre Etude est compétente sur toutes les communes de ces départements, notamment : Angoulême (16), Royan (17), Arcachon (33), Bergerac (22), Bordeaux (33), Cognac (16), Gujan-Mestras (33),  La Couronne (16), La Teste-de-Buch (33), Libourne (33), Mérignac (33), Périgueux (22), Pessac (33), Biscarosse (40), Agen (47), Bayonne (64) … (liste non exhaustive).